mardi 22 juin 2010

Le FDF : un tigre en carton ???

.
.
Le FDF : un tigre en papier ?

.
.
La polémique née de l'affrontement Maingain-Dedecker a fait écrire à un journaliste du Soir que le FDF et le MR en sont à s'entre déchirer.

Or, jusqu'à preuve du contraire, le MR est la structure faîtière qui abrite trois formations politiques, le FDF, Le Parti libéral ex PRL et le MCC ou ce qu'il en reste.

Et donc, venir écrire: le FDF et le MR s'entre déchirent, c'est faire preuve d'une méconnaissance totale de la composition de la classe poiltique francophone.

Ceci étant écrit, il faut savoir que le FDF n'a obtenu ses voix lors du dernier scrutin qu'en faveur essentiellement du vote de la péréphérie et des figures en vue du parti comme Maingain, Clerfayt ou Gosuin.

Si on exclut du comptage ces trois figures notables du Front des francophones, l'on ne peut que constater la grande fragilité de ce parti en terme d'implantation structurelle locale à Bruxelles.

Ternez, le FDF a disparu à Saint Josse avec le départ de son dernier mohican Thomas Nagant.

Il a sérieusement périclité avec l'affaire Boelpaepe à Anderlecht et l'on n'entend plus parler de ce parti dans cette commune.

a Koekelbergh, l'une des figures de proue a été exclue des rangs du FDF par Maingain pour " intelligence avec l'ennemi flamand ".

Jean Pierre Cornellissen siège aux cotés de Pivin comme indépendant.

On continue ? Ok ! A Evère, pourriez vous me citer le nom d'un FDF notoire et connu des électeurs ? Non ? Moi non plus !!!

A Molenbeek, le FDF a plongé dans les abysses de l'oubli et nul ne sait qui dirige localement la section du parti amarrante chez Flupke moustache.
.
A Forest qui fut jadis et guère naguère, la place forte du FDF, ce parti est aux abonnés absents.

Consolation : A Boitsfort, Payfa tient encore les rênes d'un pouvoir local de plus en plus malmené.

Quant à Bruxelles 1000, depuis le départ de ....Maingain à Woluwé Saint Lambert...Alain Niemegers ne tient qu'épisodiquement les réunions de sa section FDF.

Reste Woluwé Saint Pierre où tant bien que mal, un certain Serge De patoul tente de s'accrocher à la majorité locale.

Quant à Jette, Ganshoren, Uccle ou Etterbeek, jadis fief de feu Léon Defosset, seules quelques vieilles figures historiques comme De Smet tentent tant bien que mal de survivre dans l'ombre du PRL.

Alors, venir dire que le FDF est un vrai parti à implantation locale bruxelloise bien enracinée, c'est faire preuve de beaucoup d'ignorance des réalités du terrain politique bruxellois.

Et ce n'est pas Gosuin Didier, autre figure historique du parti des francophones bruxellois qui me démentira.

Lui qui connait très bien tant les points forts ( trois ou quatre bastions communaux bruxellois ) que la multitude de déserts structurels passés sous la houlette des socialistes.

Quand le Fdf dit qu'il serait temps de lancer ( ou de relancer, puisque la tentative a déjà eu lieu par le passé ) des sections en Wallonie, c'est non seulement irriter les libéraux de Reynders mais c'est aussi faire preuve d'une mégalomanie suicidaire.

Il a mieux à faire, le Fdf : renforcer ou reconstituer ses sections disparues ou moribondes.


.
.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Le Maroc ne fut jamais autant isolé...