jeudi 15 décembre 2011

DAARKOM OU L'ERREUR DE CASTING

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Daarkom est en train de rater le coche
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Le centre culturel néerlando - marocain Daarkom fut, à l'origine une très belle initiative.

Ceux qui au départ, avaient oeuvré, d'arrache pied pour offrir cette merveilleuse réalisation aux adorateurs de l'échange interculturel et au public flamand et marocain de manière général, ont posé un acte de très haute importance.


Les coûts inhérents à l'inauguration du mois de septembre 2011, ont atteint la bagatelle de 50 000 euros. Payés par le gouvernement marocain.

Cet argent provient des deniers que nous, MRE, versons au trésor marocain ( 46 milliards de dirhams par an ).


Le Maroc a mis par ailleurs dans cette réalisation, la somme avoisinant le million d'euros.

Et le gouvernement flamand a contribué pour un montant,trois fois plus important que celui versé par le gouvernement de Rabat.

Cette vitrine de la culture marocaine et flamande, devait rompre avec la médiocrité à laquelle nous avait habitués le secteur de la culture de la communauté française, et en particulier celui de l'éducation permanente.

Ce secteur a fait du saupoudrage basé sur le clientélisme politique, une règle permanente de son fonctionnement.

Cette réalisation telle qu'elle a été présentée au public, au mois de septembre passé, a subjugué, par son aspect esthétique et architectural, les invités à cette inauguration.

Sauf que lors de cette inauguration, l'on a remarqué une absence mortelle de la presse belge.

La presse francophone à grand tirage brillait par son absence. Et au lendemain de cette inauguration, aucun article ne fut remarqué dans les pages des journaux francophones à grand tirage.


Les médias néerlandophones, non plus, ne se bousculaient pas au portillon. Seule une chaine de télévision flamande et un ou deux médias écrits étaient présents lors de cette manifestation.

Les ministres marocains ( de la culture et des MRE ) avaient amené dans leur sillage, l'incontournable Labied, de la Première.

Labied, qui est au journalisme ce que le Chiwawa est au chien, a encore parlé d'autre chose que de la culture et de l'inter culturel lors de la couverture de cet événement.


Il ne faut pas lui en vouloir, puisqu'il est encore à considérer les Marocains d'Europe, comme de simples pourvoyeurs de fonds pour la Banque Chaabi.

La sonorisation ayant été louée pour cette occasion ressemblait à celle, nasillarde, que l'on supporte difficilement dans les kermesses et les fêtes foraines.

Mais il fallait bien sucrer les copains, qui pour savoir si le micro fonctionnait, se sentaient obligés de sonner un coup de poing dedans.

"Ceci n'est pas une sono", aurait dit le maître du surréalisme, Magritte.


En dehors de la ministre en charge de la culture de la Communauté flamande et de Pascal Smet, tous deux sollicités pour donner des sous à Daarkom, la classe politique belge était aux abonnés absents. Même pas des attachés de cabinet.


Seule Fadila Laanan se tenait, debout dans un coin obscur de la salle où se déroulait la séance "académique" de cette inauguration.

Les élus" arabes" francophones avaient sûrement d'autres chats à fouetter ce soir là.

C'est dire la magistrale incompétence tant de la direction que de l'équipe de gestion de ce centre.

Mais que voulez vous ? Nous ne pouvons pas attendre plus de Monsieur Larbi Khtouta, dont les prouesses culturelles se limitent à un périmètre très réduit, ne dépassant pas les environs d'un tout petit village flamand et dont le réseau d'influence au sein des instances décisionnelles flamandes est circonscrit au bal du bourgmestre de cette entité.

Que dire aussi de Najat Saadoune, parachutée au sein du conseil d'administration de ce projet merveilleux ?

Que dire ?

Sinon que les connaissances de la sympathique seour teresa en matière culturelle et institutionnelle sont d'une nullité assommante.


Si elle est fortiche pour la collecte de cartables et autres stifs de qualité plus que discutable, destinés aux enfants des villages marocains- les pôvres -, il ne faut pas compter sur cette valeureuse scout, ou sur le président du CA de Daarkom, pour sensibiliser les décideurs des sphères politiques, à doter Daarkom, des moyens financiers importants dont elle a besoin annuellement pour accueillir des événements de haute qualité de la culture marocaine ou flamande.

Le Conseil d'administration de Daarkom se contentera, et encore, de verser les quelques salaires et autres montants de prestations des membres de l'équipe de gestion, qui se contentera, elle, de gérer le café et une fois tous les trois ou six mois, l'organisation d'un concert donné par le chanteur Selim Segers, grand ami du président.

Comme si en Flandre, l'on ne pouvait pas mettre la main sur des jeunes femmes ou hommes, d'origine marocaine, autrement plus entreprenants et au fait du fonctionnement des institutions politiques et culturelles.

Je pense notamment aux anciennes élues flamandes Lanjri, Temasamani ou encore à l'ancienne sénatrice Talhaoui.

IL Y A COMME QUI DIRAIT, UNE GRAVE ERREUR DE CASTING ET C'EST DOMMAGE

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2 commentaires:

  1. Bonjour, trois... | Facebook
    Bonjour, trois tableaux lors d'un vernissage au centre culturel flamand ont été censuré. ... lavenir.net Bonjour Mme Maaroufi. ... lavenir.net Merci pour les détails . ... et l'xposition s'est tenu rue fossé aux loups , 18 à 1000 bruxelles au Daarkom.

    fadila Maaroufi.

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  2. Bonjour, trois... | Facebook
    ... tableaux lors d'un vernissage au centre culturel flamand ont été censuré. ... et l' xposition s'est tenu rue fossé aux loups , 18 à 1000 bruxelles au Daarkom.
    fr-fr.facebook.com/lavenir.net/posts/333369620029051 - En cache - Pages similaires
    Fadila Maaroufi
    tableau censurer au daarkom ( photo de mohamed V)

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Le Maroc ne fut jamais autant isolé...