mercredi 11 novembre 2015

Ils sont cons, les élèves marocains...

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... et c'est le ministre Belmokhtar qui le dit


Kiosque360. Intervenant devant la commission de l’enseignement à la Chambre des représentants, le ministre de l’Education nationale a fait un état des lieux choquant sur l’école marocaine. 

78% des élèves ne comprendraient rien à ce qui leur est dispensé par leurs instituteurs!

A quoi auront servi les milliards de dirhams injectés jusqu’ici dans l’Education nationale, secteur connu pour être budgétivore, devançant même celui de la Défense nationale? 

Que font les centaines de milliers de fonctionnaires, de responsables, de délégations, d’académies, cette «armée» d’experts au Conseil supérieur de l’Enseignement ?

Autant d’interrogations soulevées par “Assabah”, en Une de son édition de ce mercredi 11 novembre, mais auxquelles il n’y a toujours pas de réponse. 

Le diagnostic est sans appel. Le chiffre, on ne peut plus déconcertant. 

Tenez, «78% des élèves ne comprennent rien!» Cette révélation, relevée de la bouche du ministre de tutelle, lors de son intervention, lundi dernier, devant la Commission de l’Enseignement à la Chambre des représentants, est  troublante, pour ne pas dire choquante. 

Depuis quand d’ailleurs les nouvelles provenant de ce secteur pourtant stratégique étaient bonnes, du moins durant cette dernière décennie?

A l’évidence, une énième «alerte» lancée par le ministre Belmokhtar qui veut encore croire que «l’actuel gouvernement n’a pas encore échoué dans ses tâches», quand bien même il serait en fin de mandat. 

«Nous venons à peine d’entamer la mise en œuvre de notre vision de la réforme, pour éviter les handicaps et instituer le changement espéré», explique Belmokhtar, précisant que «la situation actuelle de l’enseignement remonte à des décennies» et qu’«il faut désormais y remédier et regarder vers l’avenir».

Par ailleurs, le ministre Belmokhtar, cité par “Assabah”, a critiqué le fait que la mission du ministère de tutelle soit centrée sur «la construction, l’eau, l’électricité et le gardiennage» au moment où «3600 écoles sont exposées à la destruction à cause de personnes n’ayant aucun lien avec l’enseignement».

Evoquant la question du gardiennage des établissements scolaires, le ministre Belmokhtar déplore l’insuffisance du budget alloué à cet effet, épinglant au passage le manque de soutien de la part des collectivités locales sur la question du transport scolaire.

La problématique de la surcharge des classes a également été soulevée par le ministre qui souligne la nécessité d’y remédier en toute urgence en mettant à disposition de nouveaux établissements scolaires et de nouvelles ressources humaines.

 «Le nombre des élèves inscrits au titre des exercices 2012-2013 et 2015-2016 a connu une hausse de 4,6%», a chiffré le ministre de tutelle, indiquant que «l’année en cours a enregistré l’inscription de six millions et huit mille élèves».



Commentaire de Bruxellois surement


 Aperçu des formations de Bemokhtar

Né en 1942, Belmokhtar a préféré suivre des formations françaises et européennes

Après des études secondaires au Lycée Regnault de Tanger (Mission française) et aux classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques, il est admis à l'Ecole nationale supérieure des constructions aéronautiques de Toulouse en France.
 
Ces études techniques seront complétées par une formation en économie et gestion à l'Institut d'études internationales de Toulouse et à l'Institute for management development en Suisse.


En conséquence, cet individu qui reconnait que 78 pourcent des élèves marocains ne comprennent rien à ce qui leur est dispensé par le corps enseignant a tiré très tôt son épingle du jeu en allant suivre des études à l'étranger.

La plupart des élites marocaines de l'ère post indépendance, tout en appelant de toutes leurs forces à arabiser l'enseignement marocain, ont envoyé leurs propres rejetons étudier en Europe

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